Danse des roseaux

Laissez-vous bercer et imaginez …

Un Cœur humain déserté, vide

Un Delta de peurs où se mêlent angoisses profondes et viscérales

Une Racine à l’échelle de la cellule, symbole de la vie dans l’infiniment petit

Une Continuité de cellules, qui tissent le fil invisible de l’existence

L’Eau comme le liquide amniotique qui baigne l’embryon

La Flèche sanguine/le soleil rouge qui décline comme l’hémorragie du départ

Le Chant, la quête comme des liens à ce qui nous touche, ce qui nous manque

L’Okavango, fleuve nourricier aux allures de matrice placentaire, vu du ciel

Ma Lionne comme ma sœur jumelle qui serait née en août, sous le signe du Lion

La Fragilité: pourquoi cette vie s’en va et pas la mienne?  la vie ne tient qu’à un fil.

Le Berceau; berceau d’enfant, l’utérus est le premier

Là où a pu commencer ma vie comme le moment de l’incarnation

Puis prenez de la hauteur et observez …

La Savane tant aimée, tant explorée, de ma jumelle

Un Delta qui n’est autre que celui de l’Okavango, source de vie, un fleuve qui nourrit la Terre et n’atteint jamais l’océan

Un Ancêtre caché dans les épineux, se protégeant d’un prédateur

La Marche sur l’eau comme une femme debout sur une pirogue de bois, avançant sur le fleuve

Le Chant comme une transmission depuis la nuit des temps, avant l’écriture

Ma Lionne, femme animale et sauvage, à la fois forte et vulnérable

 La Fragilité, inhérente à la vie sauvage

 Un Berceau, non plus d’un seul être, mais celui de toute l’humanité, symbole du commencement de la Vie et de toutes celles venues avant nous